Etudier au Québec serait plus avantageux qu’en France !

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Oui vous avez bien lu. Poursuivre sa scolarité au Québec serait une alternative drôlement profitable pour les étudiants français. Des frais d’inscription réduits, un taux d’admission plus élevé, une expérience internationale pour booster son CV, des offres d’emplois avant l’obtention du diplôme… La liste est longue ! Pour tous ceux qui rêvent déjà de pancake et de sirop d’érable, nous allons voir pourquoi étudier au Québec est si avantageux.

Le coût des études

Lorsqu’on vise des études de haut niveau, il est difficile de faire un compromis entre formation de qualité et frais de scolarité. Alors quand on connaît le prix réservé aux étudiants étrangers les rêves canadiens peuvent vite tomber à l’eau. Mais c’était sans compter l’aide de notre chouette gouvernement (qui prend de bonnes initiatives de temps en temps !)

L’accord France-Canada sur la mobilité étudiante

Cette entente entre les deux pays est un véritable cadeau pour tous ceux qui désiraient étudier au Canada (surtout au Québec). En effet, les Français bénéficient désormais du même tarif que les étudiants canadiens ne résidant pas au Québec. Tarif qui devra, par conséquent, tourner autour de 7.000 $ CA soit un peu plus de 4.500 €.

Un ancien accord mettait Français et Québécois sur le même pied d’égalité, mais une légère polémique a conduit à la signature de ce nouvel accord.

Renseignez-vous sur les différentes bourses d’études pour étudier à l’étranger ou au Canada

Un exemple avec HEC Montréal

Afin de réaliser à quel point étudier au Québec peut être intéressant, prenons le cas d’un étudiant à HEC Montréal. Admettons que celui-ci soit Américain, le prix pour une année dans cet établissement s’élèvera à 26.400 $ CA (~17.666 €), alors qu’en tant qu’amis francophones, nous ne devons que 9.000 $ CA (~7.913 €). Sachant qu’en France, une année en école de commerce peut facilement atteindre 14.000€, ce sont de belles économies à faire chaque année !

Sources : Site de HEC Montréal

Le coût de la vie

Quand on décide d’étudier au Québec, il n’y a évidemment pas que les frais de scolarité qui vont entrer en compte. Il faut aussi obtenir un visa et demander un permis d’études (obligatoires), puis penser à tout ce qui concerne logement, nourriture, loisirs, transports, etc. Nous vous recommandons de consulter une grille des dépenses publiée sur le site d’HEC Montréal qui établit une liste des dépenses auxquelles vous devrez faire face.

Un fort taux d’admission

En dépit de cet avantage sur le plan financier, l’idée de partir étudier au Québec ne semble pas traverser les esprits de beaucoup d’étudiants. De ce fait, une petite quantité de demandes impliquant moins de concurrence, vous aurez une plus grande probabilité de vous faire accepter parmi les élèves québécois. Les étrangers sont d’ailleurs bien accueillis là-bas. A en croire le Bureau de Coopération Interuniversitaire, on en comptait plus de 45.000 après la rentrée de 2018, soit 37% de plus en 5 ans.

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Etudier au Québec pour booster son CV

Une expérience internationale

L’un des premiers traits de caractère que vous gagnerez, dès votre 1er cycle d’année universitaire, c’est l’autonomie. Bien plus qu’une preuve d’indépendance, votre expérience à l’étranger sera considérée comme un signe de motivation et de confiance. Des traits de caractère à la fois très recherchés et difficiles à démontrer lors d’un entretien.

La maîtrise de la langue

Le Québec possède un système éducatif génial notamment pour apprendre l’anglais ! Améliorer ses compétences linguistiques figure parmi le top 3 des raisons pour venir au Canada, c’est pourquoi toutes les universités (même francophones) dispensent des cours d’anglais auxquels vous pouvez vous inscrire grâce au statut d’étudiant libre. En effet, la plupart des universités canadiennes vous laisseront participer aux cours qui vous intéressent sans vous imposer un cursus.

L’insertion professionnelle

Etudier au Québec c’est bien, travailler c’est mieux ! (et accessoirement gagner de l’argent)

Il faut savoir que le gouvernement canadien s’est récemment félicité pour son taux de chômage extrêmement faible, témoignant la capacité du pays à embaucher de nouveaux salariés. Alors en supposant que les hivers glaciaux ne vous font pas froncer les sourcils, voyons à quoi ressemblent les perspectives d’avenir dans le pays.

Des offres d’emplois en veux-tu en voilà !

Fin 2018, le Canada établit un taux de chômage de 5,6%. C’est-à-dire le niveau le plus faible qu’on ait mesuré depuis 1976. Conséquences ? Ce sont des dizaines de propositions d’emploi que reçoivent chaque nouveau diplômé d’écoles de commerce, d’ingénieur ou encore de génie mécanique. D’après le directeur des études du Cégep de Trois-Rivières, la plupart seraient recrutés avant même la fin de leur formation au sein de ces établissements d’enseignement.

Lisez notre article sur les secteurs qui ne connaissent pas la crise au Canada

La culture entrepreneuriale

Selon les études du Global Entrepreneurship and Development Institute (GEDI) et de Bloomberg, le Canada détiendrait la 2ème place du classement des meilleurs pays pour créer son entreprise. Cette performance vient s’ajouter au rapport GEM sur l’activité entrepreneuriale qui atteste de l’évidence d’un engouement pour la création d’entreprise chez les Québécois. Partez donc étudier au Québec si vous souhaitez vous imprégner de l’atmosphère idéale pour vos projets d’entrepreneur !

De l’entraide et de la fraternité

Avant tout, étudier au Québec c’est l’occasion de nouer de belles amitiés. On finit peut-être avec une raison très ordinaire, mais au pays de l’érable, vous ne vous ferez que des amis ! Les Québécois sont très ouverts aux Français comme au reste du monde. Il va simplement falloir se rappeler que c’est vous qui avez un accent et pas eux !

Les enseignants ont aussi le sens de la proximité. Certains professeurs invitent leurs élèves chez eux pour parler des projets scolaires par exemple, une relation différente de ce qu’on peut connaître en France.

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