Réaliser une gap year n’est pas une décision à prendre à la légère. Étudier à l’étranger est un sacrifice financier important. Toutefois, tous ceux qui ont pris ce pari sont unanimes : ce risque en vaut la peine. Quels sont les problèmes auxquels vous pourrez faire face ?
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Etudier à l’étranger, un risque à prendre
Le mal du pays : une étape obligatoire ?
A leur arrivée, les étudiants internationaux ressentent généralement de l’exaltation provoquée par la découverte du pays : nouveau lieu, nouveaux amis, nouvelle université, nouveau logement étudiant, nouvelle langue etc. Pendant cette période, vous ressentirez certainement un peu de stress mais ne vous inquiétez pas pour autant car vous serez sur un petit nuage de bonheur. En revanche, dans les mois qui suivent, une fois que cette période de découverte sera achevée, vous risquez de ressentir le fameux mal du pays. C’est à ce moment-là qu’il ne faudra surtout pas baisser les bras. En effet, face à l’émotion, certains prennent la décision d’abandonner leur projet d’études à l’étranger souvent réalisé à l’aide du programme Erasmus +. Il faut garder à l’esprit que cette mauvaise période n’est que passagère et que les meilleurs moments sont à venir.
S’entourer d’étudiants étrangers
Comment vaincre rapidement ce mal du pays ? Sachez que, dans un premier temps, il ne faut pas rester enfermé dans son coin. Le mieux serait de vous inscrire dans diverses activités sportives, artistiques ou encore culturelles qui peuvent vous intéresser. Dans les universités internationales, vous pourrez échanger avec des étudiants internationaux. Dans ces moments, nous avons automatiquement envie de contacter nos proches qui sont en France. Soyons clair : ce n’est pas la meilleure chose à faire. En outre, il faudra vous faire violence afin d’aller vers les autres et vous verrez que cet effort s’avérera payant par la suite.
Dans un pays étranger, il est normal d’être de temps à autre perdu. Si cela vous arrive, rien ne sert de vous énerver ou de paniquer. Même celles et ceux qui ont le meilleur sens de l’orientation vont réussir à se perdre.
Quatre solutions pour vivre une expérience unique
Saisissez chacune des opportunités
Pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des lieux que vous ne connaissez pas ? Vous pourrez également aller à la rencontre des locaux. Toutes les occasions sont bonnes pour rencontrer du monde et découvrir de nouveaux endroits. Saisissez chaque opportunité car vous vous rendrez compte que le temps passe très vite à l’étranger.
Apprenez à bien gérer votre budget
Etudier à l’étranger constitue bien souvent un sacrifice financier considérable. Il pourra donc arriver que vous vous retrouviez à devoir vous serrer la ceinture. Voyez le verre à moitié plein : c’est un bon moyen d’apprendre à gérer ses dépenses. Ne soyez pas dans une optique de vous limiter car vous pouvez profiter des activités et des visites qui vous plaisent. Pourquoi étudier à l’étranger et avoir une expérience à l’international si vous n’en profitez pas ?
Fixez-vous un objectif d’apprentissage
Il est compliqué de rester concentré sur ses cours quand on fait des études à l’étranger. Tout simplement parce que l’on sait que l’on pourrait utiliser ce temps à visiter les merveilles qui nous entourent et barouder un peu partout. Pour lutter contre toutes ces tentations de ne pas être assidu en cours, il faudra vous fixer un objectif à tenir pendant toute la durée des études à l’étranger. Il faudra donc effectivement faire un effort académique important. Ne pas assister aux cours pourrait d’ailleurs vous faire perdre votre éventuelle bourse d’étude.
Planifiez votre prochain séjour
Pour terminer, vous ne voudrez sans doute plus repartir après avoir passé quelques semestres d’études. Il est souvent très difficile de dire au revoir à la nouvelle vie que l’on s’est construit à l’étranger. Profitez-en donc pour organiser votre prochain voyage. Tout ce que vous n’avez pas pu voir durant vos études à l’étranger, vous le visiterez dans un autre cadre. Que ce soit en séjour linguistique, en tant qu’au pair ou en stage à l’étranger, le monde vous tendra toujours les bras.
